Spécialisée dans le « reciblage publicitaire » fondé sur l’analyse comportementale (avec des offres destinées aux sites d’e-commerce essentiellement), Criteo, qui emploie 3 000 salariés dans le monde, se trouve face à des questionnements de toute actualité. Comment répondre aux aspirations et préoccupations de salariés et de futures recrues majoritairement issus de la génération Z ? Comment faire entrer des problématiques sociales et environnementales dans une politique d’entreprise ? « Ce sont les employés eux-mêmes qui ont exprimé le besoin de s’investir dans des projets », explique Isabelle Leung-Tack, vice-présidente, responsable de la communication et de la RSE. Les grandes thématiques ont été déterminées : les actions sociales au sens large, l’éducation, le retour à l’emploi, la diversité et l’inclusion, l’engagement en faveur de l’environnement…
En juillet 2018, Criteo Cares est lancé. Les propositions des salariés sont étudiées et validées par un comité composé d’employés, de directeurs et de managers. « Les projets retenus peuvent concerner des actions très locales, comme le soutien à une association dans le cadre du Marathon de Paris, ou plus globales, sur des thématiques comme la diversité ou l’environnement, au niveau international. » Participation à la Gay Pride avec des t-shirts au nom de l’entreprise, création d’une communauté LGTB ou mise en place d’un système centralisé de réservations de voyages où le train est privilégié par rapport à l’avion pour réduire l’empreinte carbone, création d’un guide vert réalisé par les salariés pour présenter les bonnes pratiques écologiques… Les projets acceptés peuvent, selon leur envergure, représenter un investissement de 2 000… à 50 000 euros. 10 % des employés sont déjà engagés dans ce type d’actions.