Les chercheurs de l’université du Sussex ont découvert que si le droit à la déconnexion permet effectivement aux salariés de respirer, il peut aussi, dans certains cas, les empêcher d’atteindre leurs buts professionnels, et par là même induire du stress. « Les collaborateurs doivent pouvoir s’occuper de leurs e-mails quand bon leur semble, en fonction de leur personnalité et de leurs priorités professionnelles, afin de sentir qu’ils gèrent leur charge de travail de façon adéquate, explique ainsi Emma Russell, professeur de management à l’université du Sussex. Faute de quoi, ils risquent de se sentir frustrés. » Conséquence, au lieu d’une politique stricte en matière de déconnexion, cette experte suggère des aménagements à mettre en place par les entreprises, afin d’offrir plus de flexibilité.