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Formation : Julhiet Sterwen diffuse l’Afest chez ses clients

Sur le terrain | publié le : 14.10.2019 | Sophie Massieu

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Formation : Julhiet Sterwen diffuse l’Afest chez ses clients

Crédit photo Sophie Massieu

Le cabinet de conseil en transformation et innovation a proposé à plusieurs entreprises de se former à… l’Action de formation en situation de travail. Objectif : après avoir défini les conditions théoriques de réussite d’une Afest idéale, chaque participant doit pouvoir repartir avec des clés pour mettre en place, de façon opérationnelle, ces nouvelles modalités pédagogiques au sein de son entreprise.

Un nouveau logiciel de gestion des sinistres a été installé chez un important assureur il y a un an. Livré par lots, et toujours connecté à la base clients, il n’a, pour l’heure, pu faire l’objet que de formations théoriques, avec des copies d’écran, sans possibilité de l’expérimenter. Résultat : la responsable de la politique de formation de cette direction des sinistres estime que seuls 10 % des collaborateurs, non cadres, à qui il est destiné, s’en servent de façon optimale. À ses yeux, l’Action de formation en situation de travail (Afest) représente une bonne solution pour former 400 salariés, répartis dans deux pays différents. Mais comment s’y prendre ? Que mettre en place précisément, et comment évaluer les apprenants ?

Voilà l’un des cas concrets sur lesquels ont planché, le 24 septembre dernier, les participants d’un atelier expérientiel sur l’Afest organisé par le cabinet de conseil en transformation et innovation Julhiet Sterwen pour ses entreprises clientes. Répartis en quatre groupes de 7 ou 8 personnes, les collaborateurs de plusieurs sociétés ont, le temps d’une demi-journée, réfléchi aux conditions de réussite de la mise en place dans leur organisation de ce nouveau dispositif, introduit par la loi du 5 septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. En guise d’introduction, Bénédicte Bigot, consultante de Julhiet Sterwen et ingénieur formation, a présenté l’outil comme « une opportunité de former au plus près des besoins et du terrain » avant de rappeler, à plusieurs reprises, qu’une Afest ne s’improvise pas, et requiert une « méthodologie rigoureuse ».

De l’Afest idéale…

Loin d’une simple formation « sur le tas », elle comprend une situation de travail pensée pour la formation, et des temps réflexifs. L’atelier du 24 septembre a lui-même fait l’objet d’un découpage précis. Dans un premier temps, les participants ont dû définir ce que serait une Afest idéale. Pour établir les conditions de succès d’un tel dispositif, groupe par groupe, chacun a présenté une expérience vécue de formation réussie et ce qui, à ses yeux, a permis ce résultat. Chaque groupe, au moyen d’un dessin, devait synthétiser les points nécessaires à retenir pour une Afest réussie qui avaient émergé des récits individuels. La restitution collective de l’ensemble des groupes sur ce premier temps de travail a fait émerger des caractéristiques nécessaires largement communes : l’Afest doit répondre à un besoin et permettre d’atteindre un objectif, nécessite du temps, de la bienveillance, que soit accordé le droit à l’erreur par le manager ou formateur ou encore prévoir des modalités d’évaluation des acquis…

…à l’Afest appliquée

Dans un deuxième temps, chaque groupe a planché sur un cas concret à l’image de celui de la direction des sinistres chez l’assureur. Si la totalité du plan pédagogique des Afest des entreprises qui ont exposé leur problématique n’a bien sûr pas été résolue le temps d’un atelier, le but avoué de Julhiet Sterwen consistait bien à permettre à chacun de réfléchir à la façon opérationnelle d’en bâtir une au sein de son établissement. « C’est en misant sur l’humain, et donc sur la formation, qu’une transformation peut être réussie », justifie Marc Sabatier, président de Julhiet Sterwen.

Le cabinet organise régulièrement des événements de ce genre, des formations pratiques, qui réunissent diverses entreprises pour les amener à se rencontrer, et leur apporter des connaissances de fond, a expliqué son président. Et, à en croire les réactions des participants à l’issue de cette matinée de travail, le pari est réussi. Ils ont trouvé enrichissant de travailler en collaboration avec d’autres entreprises et d’autres fonctions, apprécié le partage de bonnes pratiques. La représentante de la direction des sinistres de l’assureur a estimé avoir elle-même pu… « pratiquer l’Afest » ! Une prochaine session est prévue en décembre.

Auteur

  • Sophie Massieu