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« La meilleure place pour un manager, c’est au sein de ses équipes »

Le point sur | publié le : 14.10.2019 |

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« La meilleure place pour un manager, c’est au sein de ses équipes »

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« L’agilité et la collaboration n’ont jamais été aussi importantes. Les entreprises comptent sur elles pour stimuler l’innovation et de nombreux projets immobiliers viennent renforcer ces notions. Mais tandis qu’elles s’appuient sur le flex-office pour mener à bien leur transformation, elles ont encore tendance à conserver les bureaux traditionnels des dirigeants et transmettent alors un message contradictoire au reste des collaborateurs. Elles parlent de transparence, d’accessibilité, de collaboration et de libre-échange, mais la hiérarchie reste présente. Intentionnellement ou non, elles dressent une barrière entre les dirigeants et les équipes. Le défi aujourd’hui est de donner aux managers une vraie place au sein de leurs équipes, hors de leur tour d’ivoire, de montrer qu’il existe une autre façon d’être un leader, que l’on peut engager les gens, coconstruire, ne pas imposer des idées qui viennent d’en haut. Certes, il est difficile pour une entreprise très hiérarchique, où la position passe par le bureau et le nombre de fenêtres, de tout changer d’un seul coup. Cela requiert beaucoup de communication, de pédagogie, et une réelle évolution des mentalités de la part des dirigeants d’entreprise habitués aux espaces de travail relativement figés. Bien entendu, lorsque nous aidons une entreprise à repenser ses bureaux, nous ne faisons jamais de copier-coller. Nous partons toujours de la situation existante et gardons en tête le bien-être des dirigeants. Il faut toujours sauvegarder un équilibre entre collaboration, concentration et retrait. Par exemple, si au hub européen de Steelcase, nous avons choisi, il y a un an, de placer nos leaders à un endroit stratégique de l’entreprise, en son centre névralgique, c’est aussi parce que cela fait plus d’une dizaine d’années qu’ils sont habitués à travailler en proximité avec les équipes. Nous avons juste franchi un pas supplémentaire. C’est une question de culture, mais aussi une demande générationnelle : cette proximité avec le leadership est aujourd’hui souhaitée par les jeunes. »