Avec le flex-office, c’est un changement radical des modes de travail qui s’impose. Il supprime les bureaux attitrés, s’appuie sur le digital, favorise l’agile working, facilite le télétravail… Et, surtout, révolutionne le management. Les petits chefs, adeptes du contrôle et du reporting, n’ont plus droit de cité. La réussite du passage en flex-office suppose un changement de posture managériale, qui nécessite d’être accompagné. Bien souvent sans bureau fixe, à l’instar de leurs collaborateurs, les nouveaux leaders doivent non seulement renoncer aux avantages que leur accordait jusqu’ici leur statut, mais aussi appliquer un management fondé sur la confiance, axé sur la réalisation des objectifs. On attend d’eux qu’ils donnent du sens et libèrent l’énergie créatrice de leurs collaborateurs, qu’ils développent l’empowerment, qu’ils soient à l’écoute des salariés, capables de les engager et de les faire grandir, mais aussi de préserver l’esprit d’équipe alors que les collaborateurs sont aujourd’hui nomades. À eux, dans cet environnement en pleine mutation, d’être des repères pour leurs équipes et d’être reconnus comme des chefs de tribu. Un rôle exigeant sur lequel repose, en grande partie, la transformation de l’entreprise.