Égalité parfaite face à l’arrivée d’un enfant : à partir du 1er janvier 2020, tous les salariés du groupe de luxe Kering dans le monde auront droit à 14 semaines de congés payés à la suite d’une naissance ou d’une adoption. Depuis janvier 2017, ces 14 semaines étaient déjà accordées dans le cadre d’un congé maternité ou adoption, les hommes ou « partenaires » parents bénéficiant de cinq jours rémunérés à 100 % du salaire. La nouveauté est donc que ce congé (baby leave) est ouvert à toutes et tous, sans condition. « En harmonisant les avantages accordés tant aux mères qu’aux pères et aux partenaires, nous nous assurons non seulement que tous nos collaborateurs bénéficient d’un temps équivalent à consacrer à leur famille, mais nous agissons aussi en faveur des femmes dans le milieu professionnel », précise Bétrice Lazat, DRH.
Le principe : « Environ un mois avant le départ du collaborateur, un rendez-vous sera fixé avec son manager afin d’anticiper les sujets durant son absence et afin de l’aider à se projeter sur son poste à son retour. Dans le mois qui suit son retour, le collaborateur parti en « congé bébé » prendra un rendez-vous avec l’équipe ressources humaines afin de faciliter sa reprise et le mettre à jour de toute nouveauté dans l’entreprise, au-delà bien sûr d’un dialogue avec son manager. »
Autre objectif à plus longue échéance : la parité salariale hommes-femmes à l’horizon 2025. 63 % des salariés du groupe sont des femmes, qui représentent également 51 % des managers.
