Le nombre exact de travailleurs de la gig économie est inconnu en Inde, mais selon une estimation de 2017 du cabinet EY, près d’un travailleur de la gig économie sur quatre dans le monde serait localisé en Inde. Les autorités de Delhi réfléchissent à introduire une nouvelle couverture sociale pour ces derniers, qui inclurait des avantages en matière d’assurance santé, de maternité, d’accidents et de retraite, et prévoirait aussi des formations pour ces travailleurs et leurs enfants, des aides pour le logement et un coup de pouce pour… leurs obsèques. Ce projet mixerait des dispositions prévues dans diverses lois existantes, et recommanderait qu’au-delà des services centraux, les États prennent eux aussi des mesures pour protéger ces travailleurs. Des mesures bienvenues, selon les experts, mais difficiles à mettre en œuvre. De fait, l’économie informelle est particulièrement développée et 10 % seulement des travailleurs ont un contrat en bonne et due forme.