Ils étaient 12 partenaires, réunis le 24 septembre à l’agence Synergie de Paris Châteaudun, pour signer une convention-cadre, d’une durée de trois ans, pour le recrutement et l’insertion des personnes handicapées dans le secteur du travail temporaire : le ministère du Travail, le secrétariat d’État chargé des personnes handicapées, Pôle emploi, Cheops, l’Union nationale des missions locales (UNML), l’Apec, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), l’Union nationale des entreprises adaptées (UNEA), Prism’emploi, le Fond d’assurance formation du travail temporaire (FAF.TT), le Fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT) et l’Observatoire de l’intérim et du recrutement (OIR). L’objectif : unir leurs expertises et déployer des initiatives communes sur tous les fronts de l’emploi (sourcing, formation, recrutement, développement des compétences, accompagnement personnalisé, aménagement de poste) en s’appuyant sur un réseau de 10 000 agences d’emploi réparties sur le territoire français. L’objectif des pouvoirs publics étant le recrutement de 40 000 personnes en situation de handicap d’ici 2022. La convention cadre sera déclinée au niveau territorial par les réseaux respectifs de tous les signataires pour plus d’efficacité au service des personnes en situation de handicap. Son pilotage et la mesure des résultats produits seront, quant à eux, confiés à la Délégation générale à l’emploi et la formation professionnelle (DGEFP), qui réunira au moins deux fois par an un comité national de suivi composé de l’ensemble des signataires.
Cet événement a été, par ailleurs, l’occasion pour Muriel Pénicaud et Sophie Cluzel de décerner le label « Handi C’est Oui » à trois agences du groupe Synergie, qui, depuis avril 2018 a engagé toutes ses entités dans une démarche d’amélioration continue en matière d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. En 2018, l’entreprise de travail temporaire affiche un taux d’emploi direct de travailleurs handicapés de 4,20 % (contre 3,32 % en 2017) supérieur au taux d’emploi moyen de la branche (2,4 % en 2018) et comptabilise 9 521 missions d’intérim réalisées par des personnes handicapées, avec une durée moyenne supérieure de 30 % à celle d’une mission « classique ».