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Formation : Opcalia veut convertir les branches au numérique

L’actualité | publié le : 23.09.2019 | A. F.

Pour guider les branches professionnelles dans leur transformation numérique, Opcalia pilote depuis début 2018, avec le soutien du ministère du Travail et du Fonds social européen, le projet Octopulse. Ce programme d’accompagnement est l’opportunité pour les branches de partager leurs expériences, de s’enrichir des bonnes pratiques des autres et d’entreprendre des actions communes autour des enjeux majeurs des entreprises. « Les branches professionnelles ont pu enclencher une dynamique de réflexion sur leurs choix stratégiques liés au numérique. Alors que leurs métiers peuvent être impactés différemment par le digital, nous avons réussi à faire émerger des idées et à constituer un socle commun d’actions concrètes tenant compte des spécificités et des degrés de maturité de chacune. Le prochain défi sera de nous mobiliser pour que les entreprises notamment les plus petites s’approprient ces expérimentations », explique Kathleen Agbo, cheffe de mission anticipation et développement de l’emploi et des compétences à la DGEFP.

23 branches engagées

Si le démarrage a été poussif, désormais 23 branches ont pris le train de la transformation digitale. « Pendant longtemps, les branches ont considéré que la révolution digitale ne concernait que les entreprises du secteur du numérique et elles ne voyaient pas l’intérêt de s’emparer de ces thématiques. Ce programme leur permet de prendre conscience des impacts du digital », remarque Yves Hinnekint, PDG d’Opcalia.

Articulées autour de l’acculturation numérique, de la conception d’outils et de la certification, 15 actions ont déjà vu le jour en 2019. La branche du recyclage a conçu une application web destinée à booster l’attractivité de ses métiers et à sensibiliser de manière ludique les collaborateurs à la sécurité. La branche de l’aérien a réalisé une étude prospective sur l’impact du numérique sur ses métiers afin de concevoir des formations garantissant la montée en compétences du personnel. Enfin, la branche de l’enseignement privé non lucratif a développé une plateforme de GPEC. « Grâce à l’intelligence collective et aux partages d’expériences, nous avons pu conforter nos décisions et mettre en place des actions concrètes nous permettant de rendre effectif nos accords conventionnels », se réjouit Aurélia de Saint-Exupéry, secrétaire générale de la Fnogec.

Auteur

  • A. F.