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Billet

Peau neuve

Billet | publié le : 09.09.2019 | Nathalie Tran

Solidarité oblige, les cadres vont devoir abandonner, un à un, les privilèges qui étaient jusqu’ici attachés à leur statut. Après la fusion de leur régime de retraite complémentaire avec l’Arrco, la disparition de la garantie minimale de points (GMP) qui était prévue par l’Agirc et l’instauration d’une dégressivité de leur indemnisation chômage en novembre prochain, une nouvelle menace plane aujourd’hui sur eux. Si, en effet, le futur régime de retraite privilégie un allongement de la durée de cotisation plutôt que l’instauration d’un âge pivot à 64 ans, comme l’a suggéré Emmanuel Macron le 26 août dernier, les cadres – qui ont fait des études longues – seront une fois de plus pénalisés. À condition que la durée de cotisation reste fixée à 43 ans, tel que le prévoit la réforme Touraine de 2014, les personnes nées en 1973 ou après devront alors attendre l’âge de 66 ans pour faire valoir leurs droits à la retraite, à supposer qu’elles aient commencé leur carrière à 23 ans. Ce sera alors un coup supplémentaire porté à une fonction cadre en quête de sens, qui ne fait plus rêver depuis longtemps, et dont on espère toujours une redéfinition plus en phase avec l’évolution de l’entreprise et des nouveaux modes de travail…

Auteur

  • Nathalie Tran