Une nouvelle génération d’entreprises est-elle en train de naître ? Atos, Veolia, Carrefour, Groupama et la Maif ont été parmi les premières à engager une réflexion sur leur place dans la société et à définir, comme les y invitait la loi Pacte, leur raison d’être – ce fil rouge qui doit guider leur stratégie au long cours et conditionner chacune de leurs actions, en prenant en considération les enjeux sociétaux et environnementaux de leur activité. Il ne s’agit plus ici de communiquer sur ce qu’elles font et comment elles le font, mais d’expliquer pourquoi elles existent, ce qu’elles apportent à leurs clients, à leurs collaborateurs, à l’ensemble des parties prenantes. Bref, leur intérêt social. L’opportunité pour ces entreprises pionnières de clarifier et rendre plus lisible leur projet, de donner du sens et de l’utilité à leur business, de se montrer plus vertueuses… et de se différencier face à la concurrence. À condition que la raison d’être ne soit pas qu’un joli slogan et/ou l’unique expression d’un dirigeant, mais qu’elle soit engageante, incarnée au plus haut niveau et partagée par les parties prenantes, elle peut alors être un formidable levier d’engagement et de performance. Et offrir de nouvelles perspectives aux entreprises.