57 % des actifs pensent qu’à l’avenir ils auront envie de changer d’entreprise, 48 % de secteur d’activité, 46 % de métier, selon une enquête Elabe publiée par l’Institut de l’entreprise le 3 juillet. Soit au total, près de deux tiers des actifs qui anticipent l’une de ces velléités de changements. Elles dépendent des opportunités et de la durée de la carrière, puisqu’elles concernent davantage les jeunes et les plus diplômés. Dans ce contexte, une majorité d’actifs se disent prêts « à se former en dehors de leurs heures de travail » en soirée ou le week-end (61 %) et à travailler à temps partiel pour se consacrer à une formation (59 %). Si leur employeur leur demandait de suivre une formation pour acquérir de nouvelles compétences et s’adapter aux évolutions de l’entreprise, 75 % des salariés souhaiteraient d’abord une augmentation de leurs rémunérations ; 49 % une promotion individuelle et 48 % la possibilité de changer de poste, de service ou d’activité dans leur entreprise. Seulement un tiers citent la garantie de leur emploi actuel pendant une certaine durée.