L’expérience vise à limiter les réunions inefficaces. Chez Disco Corp, un fabricant d’électronique qui compte 5 000 salariés, chacun d’eux doit payer l’équivalent de 88 euros de l’heure pour l’usage d’une salle de réunion. D’ailleurs, chez Disco Corp, tout a un prix : les bureaux, les ordinateurs et même les porte-parapluies… Les équipes peuvent se facturer entre elles, et chaque salarié est invité à se considérer comme une « start-up » qui devra lutter pour décrocher, par le biais d’une mise aux enchères, les projets les plus intéressants à mener. Le paiement s’effectue dans une monnaie virtuelle. Les comptes sont ensuite réglés tous les trimestres en yens. « Nous avons créé une zone économique spéciale », s’enorgueillit ainsi Toshio Naito, qui a imaginé ce programme expérimental, en place depuis 2011 au sein de Disco Corp.