Le lien entre conditions de travail et performance économique est aujourd’hui avéré. Une étude menée par Harvard/MIT démontre, notamment, qu’un « salarié heureux » est 31 % plus productif, deux fois moins malade, six fois moins absent, neuf fois plus loyal et 55 % plus créatif ! La qualité de vie au travail est en effet un puissant levier d’engagement des salariés, d’innovation et de compétitivité et les entreprises ont tout à gagner à s’en préoccuper. Mais engager une démarche QVT ce n’est pas seulement s’installer dans des flex-offices inspirants, veiller à la santé de ses collaborateurs et à leur équilibre vie professionnelle et vie personnelle. Cela nécessite une remise en cause organisationnelle et managériale bien plus profonde qui passe par de l’humanisme, de la proximité, de la communication, de la bienveillance, de la confiance, de l’empowerment et de la reconnaissance. Une vision de l’entreprise que les coopératives s’emploient à mettre en oeuvre avec, pour certaines, un réel succès. S’il n’y a pas de recette unique, ni de modèle parfait en matière d’organisation et de bien-être au travail, le fonctionnement de ces sociétés, fondées sur la participation, peut néanmoins être une source d’inspiration.