Le gouvernement britannique a introduit en avril deux nouveaux types de visas pour ce qu’il appelle « les talents internationaux ». Et parmi eux, de nombreux Indiens, dont l’administration Trump ne veut plus dans la Silicon Valley. D’une part, un visa « start-up », de deux ans, pour des candidats qui ont le soutien d’une entreprise, d’une institution universitaire ou d’un incubateur. Les détenteurs de ce visa pourront travailler pendant qu’ils peaufinent leur projet de start-up. Après ces deux ans, ils pourront passer à un autre type de visa, dont le visa « innovateur ». Ce visa « innovateur » est destiné aux professionnels déjà expérimentés qui disposent de fonds à investir. Leur demande sera examinée par un jury composé de « business sponsors », dont le rôle sera de juger de la qualité du projet d’innovation, de sa viabilité et de la possibilité de le déployer à grande échelle. Emis pour deux ans, ce visa peut être renouvelé. Enfin, il offre la possibilité aux détenteurs de demander un permis de séjour permanent au Royaume-Uni, si la société créée fonctionne bien.

Dans les deux cas, ces visas ne comportent pas de numerus clausus, contrairement au système américain (plafonné à 85 000 par an pour le H-1B). Ces développements font suite à la signature, en janvier 2018, de plusieurs accords dans le cadre du Jetco (Joint economic committee) entre l’Inde et le Royaume-Uni, qui inclut une alliance technologique.