Les anciens salariés de la société Queensland Nickel, en faillite depuis 2016, se sont vus remettre un document par le cabinet d’avocats de l’entreprise leur demandant, en échange des compensations auxquelles ils ont droit et qu’ils n’ont toujours pas reçu, de s’engager à ne jamais faire de commentaires désobligeants sur Clive Palmer, l’ancien propriétaire, qui a placé l’affaire dans un trust après la faillite. Homme d’affaires, Clive Palmer est aussi un homme politique, dont le parti, United Australia, qu’il a fondé après en avoir quitté plusieurs auparavant, présentait plusieurs candidats aux élections fédérales du 18 mai dernier. Le slogan d’United Australia ? « Make Australia Great »… Selon la presse locale, Queensland Nickel devrait quelque 300 millions de dollars australiens (185 millions d’euros) à ses créanciers, dont le gouvernement fédéral et des petites entreprises locales, sans oublier les salariés mis de facto au chômage, qui doivent encore récupérer environ 7 millions de dollars australiens (4,3 millions d’euros).