Si l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle les autorités à adopter une politique d’emploi active, permettant à ceux qui ont perdu leur poste pour raisons économiques d’être réintégrés rapidement au marché du travail, la centrale syndicale a exigé une préparation minutieuse d’un projet relatif au régime d’assurance sur la perte d’emploi, dans le cadre d’une récente réunion du Conseil national du dialogue social. À l’unanimité, la nécessité de mettre en place un régime d’assurance sur la perte d’emploi en Tunisie s’y est imposée. Pour l’heure, un « noyau » de la Caisse nationale de sécurité sociale assure, depuis 1982, un encadrement social des employés licenciés pour raisons économiques, leur verse des allocations et leur procure une assurance maladie durant une année à partir de la date de leur licenciement. Le Conseil du dialogue social était appelé à examiner la possibilité de maintenir ou de supprimer ce noyau (qui fait office de mécanisme de financement des personnes ayant perdu leur emploi) tout en discutant l’hypothèse de la création d’un Fonds spécial pour les soutenir. L’UGTT s’est en outre déclarée disposée à contribuer au financement de ce nouveau système d’assurance chômage.