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Europe : Pour Martinez, la CGT doit rester dans la CES

L’actualité | publié le : 13.05.2019 | B. D.’A.

C’est sans doute l’un des gros dossiers qui animera le 52e congrès de la CGT qui s’est ouvert le 13 mai à Dijon. Le maintien – ou non – de la Centrale de Montreuil au sein de la CES, la Confédération européenne des syndicats, présidée depuis le début du mois de mai par Laurent Berger, de la CFDT. Le sujet est clivant : la « contre-motion » à celle du secrétaire général présentée lors du congrès portée par la fédération cégétiste de la chimie et potentiellement soutenue par d’autres réfractaires va dans le sens d’un départ de la CGT de cette instance syndicale européenne. Pour Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat, toute idée de sortie est cependant exclue. Si à ses yeux, la CES n’est pas parfaite, hors de question d’en partir, expliquait-il le 7 mai à l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). Car c’est à l’échelle européenne que la CGT pourrait défendre l’idée d’une « harmonisation salariale et sociale » des salaires minimaux européens. Ou exiger que les marchés publics comprennent « des chartes sociales qui pourraient être basées sur les principales conventions de l’OIT » et « créer une protection sociale à l’échelle européenne ».

Quant à l’idée de rejoindre la FSM, la Fédération syndicale mondiale, régulièrement accusée de collusion avec des régimes autoritaires (Iran, Syrie, Turquie…), mais à laquelle adhèrent tout de même certaines fédérations CGT (chimie, agro-alimentaire, commerce…), elle a toutes les chances de ne pas être à l’ordre du jour du congrès malgré ce que certains souhaiteraient. « Je ne pense pas que la FSM soit une organisation de masse… ni démocratique », tranche Philippe Martinez.

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  • B. D.’A.