Nouvel opérateur de compétences pour la culture, les médias, la communication, les industries créatives, la communication, les télécommunications, le sport, le tourisme, les loisirs ou encore le divertissement, l’Afdas cite plusieurs points communs dans ces domaines d’activité très différents. Ils se caractérisent tous par la discontinuité entre les périodes d’activité et de chômage, une activité basée sur les projets et d’importants enjeux en matière de pérennisation de l’emploi. Pour Isabelle Gentilhomme, la présidente de l’Afdas : « Il convient d’être innovant et inventif pour adapter l’offre de formation à la discontinuité d’activité de nos secteurs. » Difficile pour un producteur de films qui va fournir du travail pendant deux mois de prendre un apprenti pendant deux ans !

D’où la création de groupements d’employeurs, qui vont se multiplier dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, pour mutualiser les besoins et accueillir des alternants. À Lyon, un Centre de formation des apprentis aux métiers du cinéma, à Poitiers, un CFA pour les DJ ou encore, à Perpignan, une formation autour de l’animation font partie des initiatives déjà lancées. « L’apprentissage consacre l’existence de métiers », défend Thierry Teboul, directeur général de l’Afdas. Au total, l’Afdas compte 8 000 titres proposés à l’apprentissage et s’estime satisfaite des coûts au contrat qui viennent d’être proposés. Au cours des cinq dernières années, elle a observé une augmentation de 15 % des effectifs de ces apprenants, en particulier en contrat de professionnalisation. Mais le chiffre global du nombre d’apprentis est encore inconnu sur l’ensemble de son nouveau périmètre.