Depuis le 1^er janvier 2016, tous les employeurs de droit privé employant au moins un salarié ont l’obligation légale de proposer une complémentaire santé d’entreprise. Avant la généralisation, un établissement du secteur privé sur deux (51 %) soumettait une offre à ses salariés. En 2017, ils sont plus d’un sur huit (84 %), selon un bilan du service statistiques du ministère des Solidarités et de la Santé (Drees). La réforme a amené quatre établissements sur dix proposant déjà une mutuelle a opéré des changements en termes de niveau de remboursement, de tarif, ou encore de participation financière. Certaines ont par exemple rehaussé à 50 % cette participation, conformément à la loi. La quasi-totalité des établissements n’offrant toujours pas de couverture santé emploient moins de cinq personnes. La « dispense d’adhésion » des salariés (pour ceux qui disposent déjà d’une mutuelle ou qui sont en CDD par exemple) est la principale raison invoquée.