C’est la part des femmes dans les équipes fintech françaises en 2019. Elles ne sont, par ailleurs, que 12 % à occuper un poste de direction, et moins encore à être fondatrices de ce type d’entreprise (9 %). Ces chiffres, publiés conjointement par France Fintech, Arkéa et le cabinet de conseil Roland Berger, le 4 avril, montrent qu’elles sont encore moins présentes que dans les secteurs de la finance et de la technologie. Cette inégalité de « destin professionnel » s’explique en grande partie par la sous-représentation des filles dans l’enseignement supérieur scientifique. À la rentrée 2016, alors qu’elles sont 54 % en seconde générale et scientifique, elles ne sont que 47 % en terminale scientifique, 30 % en classe préparatoire aux grandes écoles et finalement 27 % des bataillons d’ingénieurs.