Dans un avis adopté le 12 mars dernier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) propose notamment de créer un « revenu minimal social garanti » (RMSG) qui se substituerait aux minima sociaux existants. Seule l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA) serait conservée. Ce RSMG serait versé dès 18 ans pour les jeunes qui ne seraient ni en emploi, ni en études, ni en formation et ne bénéficieraient d’aucun soutien de leurs parents. Il viendrait alors en remplacement, le cas échéant, de l’allocation de la Garantie jeunes. Son évolution serait indexée sur le salaire médian. Pour booster le pouvoir d’achat, le « groupe citoyen », quant à lui, recommande plutôt d’indexer le Smic, les allocations et les petites retraites sur l’inflation. Cet avis s’inscrit dans un contexte de mobilisation des « gilets jaunes ». Le Cese s’était autosaisi, avec pour objectif de « résorber les fractures territoriales et sociales », « accompagner la transition écologique », « améliorer le pouvoir d’achat, les conditions de vie et de garantir la justice fiscale », et « d’instaurer des modalités de participation citoyenne à l’élaboration des décisions ».