Suivant l’exemple des syndicats chez Audi, qui ont paralysé l’unité de production du constructeur allemand à Gyor, en Hongrie, de même que l’usine principale, à Ingolstadt, en Allemagne, et obtenu après cette grève 18 % d’augmentation salariale, les syndicats, chez d’autres constructeurs automobiles, appellent à cesser le travail. C’est ainsi le cas des salariés de l’entreprise sud-coréenne Hankook Tire, qui ont rejeté une première offre d’augmentation de 13,6 % récemment. De même, les ouvriers de Wescast, qui font des pots d’échappement, se sont mis en grève pour exiger une hausse des salaires. Il faut dire qu’avec un taux de croissance du PIB de près de 5 % par an et un niveau de chômage à 3,7 %, l’économie hongroise tourne à plein régime et les entreprises peinent à trouver des candidats qualifiés pour les nombreux postes à pourvoir, notamment dans l’automobile. D’où la force des syndicats pour demander des augmentations.