Améliorer la participation des salariés et de leurs représentants dans les instances de gouvernance, permettre à tous les actifs d’accéder à une formation digitale, abaisser les cotisations salariales, mettre en place un dispositif d’intéressement pour toutes les entreprises de 1 à 250 salariés avec une exonération d’impôt… Les acteurs de l’entreprise ont eux aussi profité du grand débat national pour faire entendre leur voix et avancer des propositions en faveur d’une meilleure justice sociale et de l’amélioration du pouvoir d’achat. Celles-ci viennent ainsi enrichir les quelque 2 millions de contributions citoyennes recueillies sur Internet et celles consignées dans les 16 000 cahiers des mairies. Reste au gouvernement à digérer ce foisonnement de revendications et d’idées, parfois contradictoires. Un travail titanesque qui, il faut l’espérer, débouchera sur « un compromis démocratique », comme l’a promis par le Premier ministre lors de son discours devant le Cese, le 12 mars dernier, à la hauteur de la mobilisation citoyenne, des attentes exprimées et des enjeux de ce méga-brainstorming…