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Les clés

Les horaires atypiques nuisent à la santé sur le long terme

Les clés | Tendance éco | publié le : 18.03.2019 | Alain Roux

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Les horaires atypiques nuisent à la santé sur le long terme

Crédit photo Alain Roux

Selon la Dares, plus de 4 salariés sur 10 ont connu un horaire atypique, au cours du dernier mois de 2017. Ils ont déclaré avoir travaillé le soir, la nuit, le samedi, le dimanche, ou avoir emporté du travail chez eux. Ils sont davantage si l’on prend en compte les horaires « imprévisibles ». « L’expansion des horaires atypiques ne doit pas être systématiquement associée à une dégradation des conditions de vie et de travail, car elle peut être assortie de compensations jugées acceptables par les travailleurs concernés » comme des primes, prévient le rapport « Des heures et des années : les horaires de travail au fil du parcours professionnel » publié le 8 mars par le Centre d’étude de l’emploi et du travail (CEET). Cependant, des recherches « mettent en évidence leurs effets négatifs sur l’organisme humain ». Le manque de sommeil entraîne notamment une augmentation du stress et des performances cognitives plus faibles. 20 heures de privation produiraient les mêmes effets que 0,8 g d’alcool dans le sang. En dehors de la santé, les « synchroniseurs sociaux » se trouvent également affectés quand le travail déborde sur la vie sociale. Ainsi, à mi-carrière, il est parfois souhaitable de revenir à des horaires « normaux », « quand la fatigue ou les troubles de santé s’amplifient, ou que se déploie une aspiration à une vie familiale et sociale moins perturbée ».

Auteur

  • Alain Roux