Le nombre de ruptures conventionnelles a atteint son plus haut niveau depuis la création du dispositif en 2008. Soit 437 667 ruptures conventionnelles1 homologuées par le ministère du Travail en 2018, sur 464 165 demandes, selon la dernière étude de la Dares. Ce qui correspond à une augmentation de 3,9 % par rapport à 2017. Ce score ne cesse de progresser d’année en année, affichant chaque fois un nouveau record, pour atteindre en dix ans un volume de près de 3 500 000 ruptures conventionnelles. Contre toute attente, ce sont les employés qui sont les premiers concernés par ce mode de séparation à l’amiable (53 % des bénéficiaires). Les cadres ne constituent que 18 % seulement des signataires de ruptures conventionnelles. Idem pour les ouvriers. Par ailleurs, en 2018, un bénéficiaire sur trois avait entre 30 et 39 ans alors que cette tranche d’âge représente 16 % des CDI. Les quinquas en revanche sont en proportion moins nombreux : les 50-59 ans ne représentent que 15 % des signataires de ruptures conventionnelles et 25 % des salariés en CDI.