Le nombre de non-salariés « classiques » baisse pour la troisième année consécutive de – 2,7 % en 2016, indique l’Insee le 23 janvier. À l’inverse, celui des micro-entrepreneurs poursuit sa progression (+ 7,7 %). Ils sont 856 000 à déclarer une activité et pèsent pour un tiers des non-salariés. Ils dépassent les effectifs des non-salariés « classiques » dans le commerce de détail hors magasin, la réparation de biens, l’entretien corporel, les activités spécialisées (design, photographie, traduction), ainsi que dans les arts et spectacles ou encore dans l’enseignement. Les deux catégories d’indépendants se distinguent par leurs revenus : 450 euros par mois en moyenne pour les « micros », contre 3 440 chez les « classiques ». Ce faible montant s’explique par « la nature du régime » qui impose des plafonds sur le chiffre d’affaires. Il s’agit éventuellement d’une « activité d’appoint », car trois micro-entrepreneurs sur dix occupent également un emploi salarié. Ainsi, un sur quatre gagne moins de 80 euros, la moitié moins de 260 euros et un sur dix plus de 1 190 euros.