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L’actualité

Fonction RH : Digital : après l’automatisation, l’humanisation ?

L’actualité | publié le : 04.02.2019 | G. S. M.

Fin de l’acte I de la digitalisation des RH ? C’est le constat qui se dégage du baromètre « digital et RH » pour Sopra HR Software et L’Usine digitale. Réalisé fin 2018 auprès d’un échantillon de 306 décideurs RH, digital et SI, il montre d’abord que la maturité des RH progresse. La part des entreprises considérant que leur niveau est bon, voire très bon, atteint déjà 41 % du total (21 % très bon, 20 % bon). Curieusement, c’est dans les TPE et PME que les responsables estiment avoir atteint un niveau de maturité digitale élevé (27 % contre 18 % dans les ETI et 23 % dans les grands groupes). A contrario, près de la moitié des responsables des grands groupes se disent déçus par les résultats obtenus. Si les solutions digitales ont facilité le recueil d’information et optimisé les processus RH pour la moitié des entreprises (53 %), l’amélioration de la relation avec les collaborateurs n’est avérée que dans 16 % des cas. Les processus les plus digitalisés sont en effet la gestion administrative, la planification de main-d’œuvre, la formation ou l’évaluation. D’où aussi, pour 70 % des entreprises, le sentiment que cette digitalisation a réduit les effectifs RH (14 % indiquant le contraire).

Les défis de l’acte II

La performance RH en est-elle améliorée ? Une majorité claire se dégage toujours (68 %) mais en baisse de 8 points sur un an… Si les sondés considèrent toujours les solutions digitales comme une source d’innovation (53 %), ils ne sont plus que 48 % à estimer qu’elles peuvent analyser de manière pointue les données RH. Si la « résistance culturelle » reste le frein principal à la digitalisation dans les TPE-PME, les ETI et les grandes entreprises citent le manque, respectivement, de moyens financiers et de compétences en interne. Quant aux risques inhérents aux solutions digitales, ils sont désormais bien identifiés : 65 % des répondants citent la protection des données, un résultat qui tient en partie à l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018 ; 46 % la cybersécurité, ainsi que le risque de clivage entre générations ; et 44 % la déshumanisation des processus. Les défis de l’acte II de la digitalisation des processus RH sont déjà posés.

Auteur

  • G. S. M.