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Motivation : La qualité de vie l’emporte au travail

L’actualité | publié le : 28.01.2019 | Lys Zohin

Selon les résultats de la 9e étude nationale menée par le cabinet de recrutement Hays en partenariat avec HelloWork (plateformes de recrutement) sur la rémunération, la qualité l’emporte désormais sur la quantité, et ce, pour la première fois cette année. Ainsi, pour 53 % des 5 000 personnes (candidats et entreprises) interrogées pour l’étude 2019 dans 25 secteurs d’activités différents, la rémunération n’est plus la première raison pour changer d’emploi. Ce critère perd même 17 points (44 % contre 61 % l’an dernier). En revanche, l’intérêt du poste est classé en première position des raisons invoquées pour changer d’emploi (53 %). Enfin, les perspectives d’évolution sont mises en avant par 41 % des répondants. « L’intérêt du poste proposé et la qualité de vie sont désormais une priorité. C’est un réel changement », souligne Oualid Hathroubi, directeur adjoint de Hays Ile-de-France. Autres enseignements de cette étude : la forte envie des candidats de changer de poste, le dynamisme du marché de l’emploi qui se poursuit et, enfin, le fait que, pour être attrayantes, les entreprises doivent miser sur la qualité de vie au travail plutôt que sur le seul salaire, aussi compétitif soit-il.

Mobilité et augmentations

Autant d’éléments corroborés par les chiffres. Ainsi, 79 % des candidats interrogés envisagent de changer d’emploi cette année, alors qu’ils n’étaient que 55 % l’année passée, tandis que 19 % des collaborateurs sondés privilégieraient la mobilité interne s’ils le pouvaient (celle-ci reste encore très minoritaire, toutefois). Cette augmentation de 24 points concernant le désir de changer d’emploi est sans doute significative d’une meilleure confiance en l’avenir, avance Hays. À noter également dans l’étude qui vient de paraître que le nombre de personnes ayant changé de poste en 2018 reste stable par rapport à 2017 (33 % des personnes interrogées). Côté entreprises, 90 % des organisations interrogées ont déclaré avoir accordé des augmentations à leurs salariés en 2018, soit une hausse de 5 points par rapport à l’année précédente. En outre, 49 % l’ont fait de manière collective l’année passée, contre 34 % en 2017. « Cette hausse de 15 points est très significative, mais elle ne doit pas masquer le fait que l’augmentation accordée ne dépasse pas les 2 % pour une grande majorité des salariés, soit tout juste celui du taux annuel de l’inflation en 2018 », prévient toutefois Hays.

Auteur

  • Lys Zohin