est traditionnellement propice aux bonnes résolutions, que ce soit dans la sphère personnelle ou dans la sphère professionnelle. Certains d’entre vous se sont peut-être juré, la main sur le cœur, qu’ils placeraient l’année 2019 sous le signe de l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Sage résolution ! Oui, mais comment faire ?

volent à notre secours pour répondre à cette question puisque Andreas Hirschi, Kristen Shockley et Hannes Zacher viennent de publier un article dans la Academy of Management Review où ils mettent en avant quatre grandes stratégies possibles pour atteindre un bon équilibre de vie. Les voici.

mieux allouer ses ressources (son temps, son énergie…). Les chercheurs recommandent de se focaliser sur les ressources transversales qui seront utiles dans différents domaines de la vie. Par exemple, obtenir une promotion permet de gagner plus d’argent, donc potentiellement d’assurer un plus grand confort à sa famille. Ils recommandent aussi de développer des ressources structurelles, inépuisables (par exemple, son réseau social) plutôt que des ressources temporaires, limitées (par exemple, augmenter son temps de travail). Autrement dit, il est plus stratégique d’obtenir une promotion parce que l’on s’entend bien avec son patron plutôt que parce que l’on a augmenté son temps de travail, d’autant qu’on ne pourra pas l’accroître indéfiniment sans en payer le prix (burnout, conflit familial). Rechercher plus d’aide d’autrui (par exemple, les voisins, les grands-parents) peut encore être un moyen de mieux tirer parti des ressources qui sont à notre disposition.

diminuer les barrières à un bon équilibre de vie. Les trois chercheurs recommandent de négocier avec son entourage professionnel ou personnel afin d’améliorer sa situation. Changer la répartition des tâches domestiques avec son conjoint et des tâches professionnelles avec ses collègues peut permettre de se donner plus de latitude et d’aisance dans l’atteinte des objectifs. Hirschi et ses coauteurs conseillent également d’investir dans des compétences telles que la gestion du temps pour gagner en efficience ou bien la méditation pour réduire sa fatigue.

séquencer ses objectifs. Cela revient à prioriser, un temps donné, un domaine de la vie. Ils donnent l’exemple d’attendre d’avoir obtenu une promotion avant de créer une famille ou bien d’attendre que les enfants soient suffisamment grands avant de réinvestir le monde du travail.

revoir ses objectifs initiaux. Il s’agit alors, entre autres, de diminuer ses attentes (ou bien celles de son entourage) dans un ou plusieurs domaines de la vie. Par exemple, un parent peut revoir son ambition professionnelle ou bien se résoudre à passer moins de temps avec sa famille. Il est aussi possible de rechercher des objectifs qui correspondent mieux à ses ressources. Par exemple, changer de métier pour avoir un travail moins fatigant ou bien se mettre à son compte afin de travailler de chez soi et réduire ainsi ses temps de trajet.

maintenant que nous connaissons ces quatre leviers possibles pour concilier travail et hors travail, il n’y a plus qu’à les utiliser à bon escient !