La guerre des talents a du bon, dans la mesure où elle oblige les entreprises à réinventer la relation qu’elles entretiennent avec leurs salariés. Optimiser l’expérience collaborateur devient pour elles une priorité. Car pour s’attacher les meilleurs, elles doivent être capables de répondre à leurs attentes, du moment où ils franchissent la porte de l’entreprise, jusqu’à celui où ils la quittent. Il ne s’agit plus seulement d’attirer les talents, mais de les garder. Voire de les réembaucher après qu’ils aient quitté la société ! Certaines ont en effet compris l’intérêt de maintenir le lien avec leurs anciens collaborateurs, et vont parfois jusqu’à créer une équipe dédiée à leur recrutement. Dans le contexte de tension actuel, le retour de ces « salariés boomerang » est une aubaine. Non seulement ils connaissent parfaitement la culture et le fonctionnement de l’entreprise, ce qui réduit le temps de leur adaptation, mais ils ont acquis, depuis leur départ, de nouvelles compétences dont va bénéficier l’entreprise. Cerise sur le gâteau : ils sont d’excellents ambassadeurs de la marque employeur !