logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Les clés

La France devient numéro 1 de la fiscalité dans l’OCDE

Les clés | Tendance éco | publié le : 17.12.2018 | Alain Roux

Image

La France devient numéro 1 de la fiscalité dans l’OCDE

Crédit photo Alain Roux

La France est le pays dont la part du PIB prélevée en impôts et cotisations sociales est la plus importante des pays de l’OCDE : 46,2 %, après une hausse de + 0,7 % en un an, selon une étude de l’OCDE du 5 décembre. Elle détrône le Danemark en tête du classement 2002 à 2016, placé dorénavant second avec 46 %. Dans l’ensemble de l’OCDE, une tendance à l’augmentation des impôts se produit depuis le trou d’air de la crise de 2008 et plus globalement depuis que cette comparaison internationale existe en 1965. Entre 2016 et 2017, le ratio impôts/PIB a augmenté de + 0,2 % pour atteindre 34.2 % en moyenne. Les recettes fiscales proviennent principalement des impôts sur le revenu et les bénéfices (1/3), des impôts sur la consommation (1/3), et des cotisations de sécurité sociale (1/4). Il existe une certaine convergence entre les pays en matière d’impôt sur le revenu des personnes physiques qui diminue au fil des années. D’un autre côté, le poids de la TVA (qui atteint en moyenne 19,3 %) devient croissant et compense le déclin des droits de douanes et autres taxes sur les produits importés, du fait de la mondialisation. Elle est prélevée dans toute l’OCDE, sauf aux États-Unis dont le proche système de « retail sales taxes », exclut certains services et ne s’applique pas dans tous les États. Dans la plupart des pays, les produits pétroliers font partie des plus taxés. La charge fiscale de l’essence sans plomb dépasse son prix hors taxe quasiment partout.

Auteur

  • Alain Roux