Inadaptés aux nouveaux modes de fonctionnement du travail, les entretiens annuels d’évaluation ont été rayés de la carte par une majorité d’entreprises américaines, culture anglo-saxonne oblige.
Le cabinet Deloitte a opté pour un système d’évaluation continue en ligne. À chaque début de mission, le collaborateur et son manager réalisent un « check-in » où ils définissent ensemble les objectifs à atteindre. À la fin, un « chek-out » clôt la mission. Chez Deloitte, le but est de se tourner vers l’avenir plutôt que sur les problèmes passés. Même approche chez General Electric qui a instauré un dialogue continu entre manager et collaborateur via une application mobile. Elle permet à chaque protagoniste de s’auto-s’évaluer en temps réel selon un barème de notation. Encore plus original est le système mis en place au Mexique, chez Volkswagen. Un boîtier a été positionné à l’entrée de l’usine. Il invite les ouvriers à faire état de leur bien-être ou de leur mal-être en appuyant sur des boutons de différentes couleurs (vert, tout va très bien ; orange, je ne suis pas très bien mais je suis d’accord pour travailler ; rouge, ça ne va vraiment pas).