Une vraie dégringolade. Selon le dernier classement (2019) du site américain de recrutement Glassdoor, Facebook arrive à la 7^e place parmi les entreprises considérées comme les meilleures pour y travailler – après avoir été première en 2018… Le classement, fondé sur des informations anonymes émanant des salariés, a coïncidé avec un rapport, compilé par le site d’informations BuzzFeed News et faisant état de tensions internes au sein du géant des réseaux sociaux. Il faut dire que la société est au centre de plusieurs controverses, dont l’une implique Sheryl Sandberg, bras droit de Mark Zuckerberg. Selon le New York Times, elle aurait demandé à des membres du service communication de la société d’enquêter sur George Soros, ce dernier ayant critiqué des réseaux sociaux tels que Faceboook lors du Forum de Davos, les considérant comme une « menace » pour la société et appelant à une réglementation de leurs activités, pour vérifier si le milliardaire avait un « intérêt financier » à de telles critiques… Selon BuzzFeed, les salariés de Facebook seraient divisés en trois camps : ceux qui soutiennent la vieille garde en place, ceux qui voient ces scandales comme le signe plus large d’un effondrement des entreprises, pour ne pas dire du capitalisme, et ceux qui s’indignent d’attaques injustes de la part de la presse. Autant dire que les ressources humaines ont du pain sur la planche si elles veulent recréer un esprit d’équipe…