Le FMI prévoit de sombres perspectives pour le Royaume-Uni post-Brexit, dans un document du 14 novembre. Deux scénarios sont posés sur la table. Le premier est celui d’un accord de libre-échange avec l’UE qui entraînerait une baisse de production de 2,6 % à 3,9 %. Le second est celui d’une absence d’accord et l’application des règles de l’OMC, avec une chute plus importante, comprise entre 5,2 % et 7,8 %. La différence entre les deux scénarios s’explique par le degré des barrières commerciales, qui renchérirait le prix des échanges. Les effets varieront toutefois selon les secteurs. Ils pourraient être positifs dans l’agriculture et l’industrie alimentaire, mais particulièrement négatifs dans la chimie et le secteur financier. En effet, « environ 1 400 milliards de livres sterling sont gérés au Royaume-Uni pour le compte de clients européens ». Les banques et les gestionnaires d’actifs devront créer de nouvelles entités et déplacer du personnel dans l’Union européenne pour fournir certains services.