Alors qu’elle entre dans sa 15^e année d’existence, la Charte de la diversité fait peau neuve pour s’adapter à l’évolution de la notion de diversité. Lancée en janvier 2004 à l’initiative de Claude Bébéar et Yazid Sabeg, ce document visait alors à formaliser l’engagement des employeurs en faveur de l’égalité des chances dans l’emploi et favoriser, notamment, l’insertion des jeunes des banlieues en entreprise. « Depuis, le sujet s’est élargi et intègre au-delà des thématiques historiques de la diversité culturelle et ethnique, le handicap, le fait religieux en entreprise, la problématique des seniors, le sexe, etc. », précise Anne Deschanel, secrétaire générale de la Charte de la diversité. Le nouveau texte présenté le 28 septembre 2018, en résonance avec le contexte économique et sociétal actuel encourage également les signataires à mobiliser leurs parties prenantes – collaborateurs, clients, partenaires et fournisseurs – afin de les encourager au respect et au déploiement de la diversité. L’idée : aller toujours plus loin dans une démarche globale RSE. Pour ce faire, les promoteurs de la Charte n’hésitent pas à mettre en avant le lien entre diversité et performance économique. Plus de 3 800 organisations ont signé aujourd’hui la Charte de la diversité, dont 80 % de TPE/PME et 150 collectivités locales et institutions. L’objectif étant d’élargir encore son champ d’action aux associations et acteurs publics.