La RSE, les responsables RH la connaissent et l’apprécient… mais la pratiquent peu. C’est le paradoxe que révèle l’enquête « La responsabilité sociale de l’entreprise et son impact sur la fonction RH » réalisée par les étudiants Responsables de management de l’IGS auprès de 400 responsables RH et assimilés et dévoilée le 13 novembre 2018. Parmi ces professionnels, 60 % avouent que la RSE ne fait pas partie de leurs missions (dont 42 % « pas du tout »).
Pourtant, ils sont 60 % à en tenir compte lors de leurs comportements d’achat (produits labellisés et respectant l’environnement, etc.), même ce type de conduite relève davantage de la « consomm’action » que d’une politique inclusive. Car si les RH se soucient des questions sociales et environnementales liées aux pratiques de leur employeur (quoique 20 % indiquent ne pas être informés de l’existence de telles pratiques au sein de leur entreprise), ils l’envisagent avant tout sous l’angle écologique (85,6 %), de lutte contre les discriminations (86,2 %), de bien-être au travail (81,05 %) ou de respect des salariés (60,7 %). D’autres thématiques comme la formation et le développement de l’emploi des jeunes (18,6 %), l’insertion professionnelle (15,03 %) ou le recours à des partenaires venus du monde associatif (7,2 %) sont encore largement méconnus.
Quant à la promotion de la diversité, elle est surtout abordée par le prisme de l’égalité hommes-femmes (86,4 %), de l’intégration du handicap (79,6 %) ou de la gestion des âges (55,5 %), bien avant la promotion de personnes d’origine sociale ou ethno-culturelle différente. Reste enfin que seules 50 % des répondants indiquent connaître l’existence de labellisations qualité RSE. Bref, bien… mais peut encore mieux faire.
