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L’actualité

« Le sujet pourrait faire l’objet d’une negociation interprofessionnelle »

L’actualité | publié le : 19.11.2018 | Nathalie Tran

Comment donner un véritable élan aux groupements d’employeurs ?

Patrick Lenancker : S’il y a autant de groupements d’employeurs dans l’agriculture, c’est parce que les branches professionnelles du secteur ont adopté le dispositif. On a essayé, au niveau de l’avis, de créer un cercle vertueux. À partir du moment où les branches s’emparent du sujet, que les pouvoirs publics mettent en place un certain nombre d’outils (le fonds de mutualisation notamment), la formule – parce qu’elle est utile – va prendre un certain essor.

Quel serait l’objectif du fonds de mutualisation et à quel niveau serait-il créé ?

P. L. : Nous proposons de maintenir le principe de solidarité qui est une spécificité des groupements d’employeurs, mais au lieu de la faire porter par un petit groupe d’entreprises – une association qui va regrouper 20 ou 30 membres – de la déporter dans un fonds de mutualisation pour lequel les membres vont cotiser. Ce fonds doit avoir une dimension nationale car plus la surface sera large, moins la cotisation sera lourde pour les entreprises membres, c’est le principe assurantiel.

Comment inciter les branches qui recourent fortement aux contrats courts à se tourner vers les GE ?

Sylvie Brunet : Il peut y avoir une incitation nationale. Je pense que si le gouvernement nous a saisis ce n’est pas un hasard. Le sujet pourrait faire l’objet d’une négociation interprofessionnelle et peut-être, après, d’une loi demandant aux branches les plus consommatrices de contrats courts d’avoir un vrai volet sur les groupements employeurs.

Auteur

  • Nathalie Tran