Les syndicats s’étaient mis en grève pendant plusieurs semaines pour protester contre une mesure lancée par le gouvernement de centre-droit et visant à faciliter les procédures de licenciement dans les entreprises de moins de 20 salariés. Un seuil revu d’abord à 10 salariés face à la grogne, et qui a été, à la fin du mois d’octobre, éliminé. En cas de poursuites pour licenciement abusif, les tribunaux devront simplement prendre en compte le nombre de salariés de l’entreprise, a proposé le gouvernement. Conséquence de ces aménagements, les syndicats ont suspendu leur mouvement. Mais cela ne veut pas dire que l’affaire soit réglée pour autant. Certains syndicats demandent ainsi à ce qu’une raison soit clairement donnée pour un licenciement, tandis que tous veulent, dans le cadre de négociations tripartites, rediscuter l’ensemble du projet, qui inclut également un volet sur la réduction des indemnités chômage, dans les cas où le demandeur d’emploi ne cherche pas de travail ou de formation.