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Emploi : Les premiers lauréats du plan « 100 % inclusion » sélectionnés

L’actualité | publié le : 12.11.2018 | Benjamin D’Alguerre

Ils ont été baptisés « Audace », « Étincelle », « Douze parcours sans couture pour quatre territoires apprenants », « Coachs d’insertion professionnelle par le sport », « Pas de quartier pour l’échec » ou « La main, le cœur, la tête ». Ce sont les six premiers lauréats de l’appel à projets « 100 % inclusion » lancé durant l’été par le ministère du Travail. Leur objectif ? Créer des « consortiums » thématiques public-privé, mêlant associations, entreprises, organismes de formation et collectivités, chargés de suivre des publics éloignés de l’emploi et leur proposer des parcours allant de la remotivation jusqu’au retour à l’emploi. « Si nous avons lancé des appels à projets et pas des appels d’offres, c’était pour permettre aux acteurs de nouer librement des partenariats adaptés aux réalités de leurs territoires », expliquait Muriel Pénicaud lors de la présentation des premiers lauréats, le 6 novembre.

150 projets seront sélectionnés et financés tout au long du quinquennat. Leur financement (qui devrait approcher les 40 millions d’euros) sera prélevé sur les 15 milliards d’euros du Plan d’investissement compétences (PIC). La subvention aux « consortiums » pourra représenter entre 60 et 80 % du coût de chaque opération. Sont plus particulièrement ciblés les publics jugés « fragiles » venus des quartiers de la politique de la ville ou de zones rurales excavées.

À titre d’exemple, le projet « La main, le cœur, la tête », porté par le groupe Humando (filiale d’Adecco) en partenariat avec l’Afpa ou plusieurs acteurs associatifs de Marseille et du « neuf-trois », se propose d’accompagner 1 000 personnes sur trois ans en leur offrant la possibilité de renouer avec le monde professionnel en se testant « in situ » sur un certain nombre de métiers en tension (bâtiment, digital, industries) dans le cadre de CDI intérimaires ou de contrats de professionnalisation. En parallèle, des programmes sportifs ou culturels « à impact social » leur seront proposés pour développer des compétences comportementales susceptibles d’être mobilisées ensuite en situation de travail… avec, à la clé, espère le consortium, le retour à l’emploi de publics ayant retrouvé la confiance en eux sur des jobs qui peinaient à trouver preneurs. Dans une logique gagnant-gagnant.

Auteur

  • Benjamin D’Alguerre