Les inégalités salariales préoccupent les Français. Selon l’étude publiée par l’Ifop/Mad and Women pour la newsletter Les Glorieuses, le 6 novembre dernier, 94 % considèrent qu’elles sont une réalité et 73 % (82 % des femmes) attendent une politique gouvernementale plus volontariste pour les endiguer. Près de deux personnes interrogées sur trois (61 %) seraient susceptibles de refuser de postuler dans une entreprise si elles apprenaient qu’elle ne respecte pas ce principe d’égalité. Toutefois, si un Français sur deux estime que les écarts de salaires entre les femmes et les hommes diminuent d’année en année, plus d’un sur quatre (27 %) pense néanmoins qu’ils n’ont jamais été aussi répandus qu’aujourd’hui. Les femmes sont les premières à le penser (35 % vs 19 % des hommes), ainsi que les 18-24 ans (37 % contre seulement 23 % des 65 ans et plus).
Pour avancer sur ce sujet, une très grande majorité de sondés soutiennent les trois propositions faites par Les Glorieuses en 2017, dans le cadre du mouvement #6Novembre15h35 pour l’égalité salariale.
Ainsi, 63 % d’entre eux sont favorables à la mise en place d’un congé paternité d’une durée équivalente au congé maternité et à la création d’un certificat d’égalité obligatoire pour les entreprises. Ils sont 73 %, par ailleurs, à être convaincues qu’une obligation de transparence des salaires serait la mesure la plus efficace pour réduire les écarts de rémunérations.
