On est plus intelligent à plusieurs que seul. Tout le monde est bien d’accord avec ce constat. Mais sa mise en œuvre dans la réalité de la vie des entreprises, où la culture de la verticalité est encore dominante, est moins évidente. Le partage des savoirs, l’apport d’innovation par les collaborateurs et leur contribution à l’évolution organisationnelle sont souvent vécus comme une remise en cause par les hiérarchies. Pourtant, chaque élément d’un ensemble est susceptible de faire progresser le groupe. Comment concilier verticalité et horizontalité, motivation et émulation ? La réponse est peut-être dans l’intrapreneuriat. Notre dossier (lire p. 12 à 15) montre que l’intelligence collective si elle est encadrée, maîtrisée et objectivée parvient à résoudre cette équation. Quelques grandes entreprises ont développé cette forme d’appel à projets en interne et en tirent des bénéfices en termes d’intégration et de fidélisation des talents. Des exemples à suivre. Mais le chemin entre les expérimentations et la mutation culturelle sera encore long.