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Mobilité : Le V.I.E chez Amaris est un tremplin de carrière à l’international

Sur le terrain | publié le : 22.10.2018 | Lys Zohin

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Mobilité : Le V.I.E chez Amaris est un tremplin de carrière à l’international

Crédit photo Lys Zohin

Le groupe de conseil et de services aux entreprises et aux entrepreneurs profite du dispositif géré par Business France pour envoyer de jeunes talents à l’étranger et souvent les recruter ensuite.

« Fanny Tresallet, qui a démarré au sein du groupe Amaris en V.I.E il y a moins de dix ans, est aujourd’hui, à 31 ans, Regional Chief Executive Officer pour l’Asie pacifique (APAC), et fait partie du comité exécutif du groupe. Caroline Decré, cinq ans après avoir complété un V.I.E dans le groupe, est maintenant directrice du recrutement et siège aussi au comex du groupe », déclare Leila Cornice, manager du département mobilité internationale du groupe Amaris qui dispose de bureaux dans plus de 60 pays. Depuis sa création, en 2007, la société fait appel au dispositif de Volontariat international en entreprises (V.I.E), instauré en 2000 par les autorités françaises et géré par Business France, qui vient de publier une enquête, réalisée avec l’Edhec Business School, sur « Le V.I.E – L’exception française » (voir chiffres par ailleurs).

De fait, « je ne connais pas d’autres pays qui proposent le même système », relève Leila Cornice. Et si elle apprécie le fait qu’il a été étendu aux jeunes de toute l’Union européenne, sans oublier quelques pays voisins (Norvège, Islande, Lichtenstein, Monaco…), elle rêve « que le programme soit élargi aux jeunes du monde entier ! », dit-elle.

Pour l’heure, le dispositif permet aux entreprises internationales dotées d’une entité française de confier une mission à l’étranger, sur une période modulable de 6 à 24 mois (et renouvelable une fois, dans la limite des 24 mois), à un jeune (jusqu’à 28 ans), ressortissant d’un pays européen.

Un avantage pour les deux parties

« C’est devenu un must au sein de la nouvelle génération, explique Leila Cornice, chaque jeune diplômé veut avoir une expérience professionnelle à l’international. » Le V.I.E offre précisément cette occasion. « Chez Amaris, ils ont des missions à responsabilités ! », poursuit la spécialiste en mobilité internationale. Une expérience qui sera valorisante et valorisable rapidement. De fait, cette première aventure internationale que les jeunes souhaitent tant, augmente de façon significative leur employabilité, qu’ils soient, comme c’est souvent le cas, recrutés par la société qui les a envoyés à l’étranger sous le statut V.I.E ou par une autre dans la foulée. Le groupe Amaris permet, grâce aux V.I.E, un parcours international dans 22 pays, avec, en tête, la Belgique, l’Espagne et l’Autriche, le Chili, le Vietnam, l’Afrique du Sud, la Colombie, ou l’Ile Maurice… le groupe offre un poste fixe à environ 60 % de ses V.I.E. « Nous recrutons nos talents sur la base de leurs compétences et de leur compatibilité avec les valeurs du groupe. C’est lors de l’entretien que nous proposons un V.I.E si toutes les conditions sont réunies. Il arrive aussi que le candidat lui-même nous le propose », enchaîne Leila Cornice. À part peut-être les candidats ressortissants d’un autre pays que la France, moins familiarisés avec le dispositif. « Dans tous les cas, nous recrutons toujours dans l’optique d’intégrer les candidats au groupe de façon permanente », précise-t-elle. Si les candidats sont conscients des avantages du statut quant à leur vie professionnelle à venir, ils savent aussi que l’indemnité V.I.E, revue trimestriellement par Business France et fixée en fonction du coût de la vie dans un pays donné, de l’éloignement, etc., est en général compétitive par rapport au niveau de salaire local. L’indemnité est nette de charges sociales pour le jeune en V.I.E et d’impôts sur le revenu.

Quant aux entreprises comme Amaris, elles apprécient l’intermédiation offerte par Business France. « C’est Business France qui prend en charge les talents en V.I.E et refacture l’entreprise d’accueil », poursuit Leila Cornice. Ce mécanisme simplifie considérablement les procédures administratives pour l’entreprise qui bénéficie par ailleurs d’une exonération de charges sociales. « Le statut V.I.E étant parfois assimilé à celui d’un stagiaire dans certains pays étrangers, les procédures légales (visa, permis de travail…) s’en trouvent simplifiées », précise encore la responsable de la mobilité internationale chez Amaris. Pas étonnant que cette dernière souhaite l’extension du dispositif aux candidats du monde entier !

Auteur

  • Lys Zohin