logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Les clés

Deux tiers des jeunes salariés issus de la voie professionnelle sont satisfaits de leur travail

Les clés | Tendance éco | publié le : 08.10.2018 | Alain roux

Image

Deux tiers des jeunes salariés issus de la voie professionnelle sont satisfaits de leur travail

Crédit photo Alain roux

Les formations courtes professionnelles (CAP, BEP, bac pro) mènent à des parcours divers et ne signifient pas obligatoirement « relégation », souligne la publication intitulée « S’insérer dans l’emploi et s’engager dans le travail : parcours types de réussite des sortant.es de l’enseignement professionnel », d’Estelle Bonnet, Karine Pietropaoli et Élise Verley, dans la revue Formation emploi du Cereq, parue en septembre 2018. Les chercheuses s’intéressent à deux dimensions des parcours de jeunes salariés, sortis de formation depuis trois ans : la sécurité de l’emploi (stabilité) et l’engagement dans le travail (satisfaction). Les « sécures engagés » (stabilité et satisfaction au travail) représentent 50 % du total, les « sécures désengagés » (stabilité sans satisfaction) 22 %, les « insécures engagés » (instabilité et satisfaction) 19 %, et les « insécures désengagés » (instabilité et insatisfaction) 8 %. On retrouve plus souvent les « sécures engagés », dans des métiers d’ouvrier qualifié (jardinier, mécanicien, plombier, etc.), les « sécures désengagés » dans les métiers d’ouvrier non qualifié, les « insécures engagés » dans les métiers du Care (agents de service hospitalier, coiffeur, aide à domicile), les « insécures désengagés » dans les emplois de services ou les travaux « serviles » (commis en restauration, notamment).

Auteur

  • Alain roux