Des milliers de décisions sont prises chaque jour dans nos entreprises. Or, dans un monde de compétition et d’innovations, « On peut parfaitement avoir « bien » décidé et se retrouver pourtant sur un bras mort, parce que d’autres auront déplacé le terrain de jeu et vous auront soufflé l’avenir. Et perdre la partie », préviennent Mathieu Maurice et Christophe Soisson. Les conséquences d’une mauvaise projection sur le futur peuvent être lourdes pour la société, ses collaborateurs, ses capitaux. Quant à ne pas décider, c’est subir les changements et rater des opportunités. Au carrefour de l’économie et de la philosophie, ces auteurs explorent les méandres de la prise de décisions et les conditions pour qu’elles deviennent fertiles. « L’adhésion des collaborateurs prime sur toute autre considération », rappellent-ils excluant d’emblée les décisions autoritaires de la liste des décisions efficientes. Puisque choisir un scénario plus qu’un autre est aussi un pari, ils estiment que le destin de cette décision se joue davantage dans son exécution. « Elle n’est pas un acte dont on se libère mais le début d’une action longue et continue de réduction des risques et de saisie des opportunités qu’elle a elle-même générée ». Prendre une décision ouvre ainsi de nouvelles perspectives et nous oriente vers d’autres décisions. La lucidité, l’agilité, la créativité et l’expertise seront les meilleures armes du décideur.