Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) a interrogé 779 de ses membres (quelque 5 000 entrepreneurs et cadres dirigeants sur toute la France et représentant plus de 677 593 emplois) sur la loi Pacte. Les réactions sont, dans l’ensemble, un « peut mieux faire », voire un « toujours plus ». En effet, 65 % des personnes interrogées estiment que la complexité administrative est un frein à la création d’entreprise, de même que 22 % ont déjà envisagé une reprise d’entreprise mais y ont renoncé face aux difficultés. De même, 40 % des jeunes entrepreneurs sondés reverront leur politique d’embauche si les seuils sociaux sont supprimés, disent-ils, et 41 % d’entre eux envisagent de mettre en place un dispositif d’épargne salariale si le forfait social est supprimé. Enfin, 78 % des jeunes entrepreneurs interrogés sont favorables au principe de se doter d’une raison d’être dans les statuts de l’entreprise, le CJD revendiquant d’ailleurs la reconnaissance juridique des « entreprises à mission ».