Namely, un cabinet de conseil RH pour les petites sociétés, a décidé de tordre le cou à plusieurs mythes sur l’emploi. Avec au premier rang les vacances. Selon son enquête, réalisée auprès de 125 000 salariés, les professionnels affichant la plus grande performance avaient pris, outre-Atlantique, 19 jours de congé en 2016, tandis que les collaborateurs considérés comme « moyens », n’avaient, eux, pris que 14 jours. Autant dire que les vacances, loin de présenter, comme certains observateurs avaient tendance à le penser, un danger de désengagement, sont rentables pour l’entreprise. Dommage pour les sociétés américaines, puisqu’en 2016, les Américains ont laissé perdre 700 millions de jours de vacances. En raison de la corrélation entre loisirs et performance, Namely conseille aux DRH d’inviter les managers à inciter les équipes à se reposer. À cet égard, d’ailleurs, 80 % des salariés interrogés estiment qu’ils se sentiraient plus à l’aise s’ils avaient un véritable feu vert de la part de leur hiérarchie pour ce faire.

Enfin, autre sujet, celui des vacances illimitées, dont certaines sociétés de la Silicon Valley en particulier se sont emparées ces dernières années pour offrir ce système à leurs salariés. Autre sujet et autre mythe… Les salariés qui bénéficient de jours de congé illimités n’en prennent pas plus que ceux qui disposent d’un cadre traditionnel. Au contraire, même. En 2016, ils n’en ont pris que 13, contre 15 pour les salariés qui ont un programme de congés standard.