Le « made in Italy » gage de sophistication ? Certes, mais cela n’empêcherait pas, selon une récente enquête du New York Times, les abus en matière de salaire pour les « petites mains ». Nombreux sont les ouvriers et ouvrières du secteur qui travaillent à la maison, de façon souvent non déclarée, et pour des salaires de misère. Le quotidien américain a ainsi parlé à une femme pendant qu’elle cousait un manteau en laine de la marque MaxMara. Le vêtement coûte plus de 1 000 euros, mais elle ne gagne qu’un euro pour chaque mètre de tissu « traité ». D’ailleurs, elle ne travaille pas pour la marque mais pour un sous-traitant, qui fournit également Louis Vuitton et Fendi. Un porte-parole de MaxMara a déclaré au New York Times ne pas être au courant de ces pratiques de la part de sous-traitants. LVMH n’a pas souhaité répondre.