L’enquête menée par OasYs Consultants*, spécialiste de la transition et gestion de carrière, auprès de 130 cabinets représentatifs, montre que, pour 98 % des consultants interrogés, comme en 2007, 2011 et 2014, l’expérience métier et la personnalité restent les deux critères les plus importants pour leurs clients.

La mobilité géographique en France et à l’international, quant à elle, est aujourd’hui indispensable pour 66 % des recruteurs. Si la formation et l’expérience secteur restent toujours essentielles, l’expérience digitale, en revanche, n’apparaît pas encore comme déterminante : 37 % des entreprises jugent ce critère important. Enfin, les entreprises continuent à embaucher des clones, c’est-à-dire des candidats dont la formation et l’expérience sont identiques à celle de leurs prédécesseurs, dans plus de 2 missions sur 4, selon 72 % des chasseurs de têtes interrogés.

Les a priori ont la vie dure : 46 % des consultants interrogés affirment que le fait qu’un candidat soit en recherche d’emploi n’a pas d’importance aux yeux de leur client… tant que ce chômage ne dure pas depuis plus d’un an. De même, le sexe du candidat ou sa formation initiale deviennent moins essentiels aux yeux des clients.

L’âge, en revanche, reste un facteur de discrimination, selon 75 % des cabinets de recrutement. Le seuil critique démarre à partir de 45 ans. 34 % des chasseurs déclarent n’avoir placé aucun candidat de plus de 50 ans lors des dix dernières missions. Ce chiffre enregistre toutefois une baisse significative (à comparer à 52 % en 2014). Ce sont, notamment, les PME qui se montrent les plus ouvertes aux candidatures seniors.