Et si les DRH et les managers misaient sur le plaisir de travailler plutôt que « s’épuiser » à vouloir motiver leurs collaborateurs ? Le propos peut sembler illusoire, mais la méthode est mûrie et globalement convaincante : « La motivation est un jeu de dupes, trop utilisée pour servir les intérêts de l’entreprise », assène l’auteur, consultant et ancien responsable formation, qui préfère parler « d’appétences et de plaisirs associés à la réalisation de son métier ». Comme l’esthétisme, associé au goût de mettre en valeur, ou l’engagement, vu « comme le plaisir d’être en mouvement ». À l’aide d’outils bien pensés (référentiels fiche emploi-appétences, grille d’évaluation) et de cas d’entreprise, l’auteur explique comment mettre en œuvre une telle démarche au sein d’une équipe, via des groupes de travail, et même au sein des pratiques RH. Lors d’embauches, « présenter un métier sous l’angle de l’appétence pourrait susciter des candidatures intéressantes », à condition « que cela ne soit pas utilisé comme un test. L’outil a pour objectif d’aider l’entreprise et le candidat à échanger sur ses sources d’épanouissement afin de se forger une idée du niveau de plaisir qu’il éprouvera à mener à bien ses missions », explique l’auteur. Réaliste ? Uniquement pour les entreprises prêtes à assouplir leur management et leur organisation, selon le consultant.